Batia Baum
Enseignante de yiddish et traductrice, Batia Baum contribue à faire connaître et aimer du grand public la littérature yiddish. Elle a traduit, entre autres, deux pièces de Y. L. Peretz, La Nuit sur le vieux marché et La Chaîne d’or (inédits) ainsi que des contes hassidiques, et a collaboré à une pièce de Sonia Lipsyc, Mikhoels ou le testament d’un acteur juif, montée à Strasbourg en 1987. Elle a également effectué la traduction de Marc Chagall : le shtetl et le magicien, de Oser Warszawski, paru aux éditions Lachenal & Ritter en 1995, de Yossik, de Joseph Bulow, publié aux éditions Phébus en 1996, des Contes d’hiver et d’autres saisons, de Alter Kacyzne, publiés aux éditions Liana Lévi en 2000. Sa traduction du Chant du peuple juif assassiné de Yitskhok Katsenelson et Le Tas de Peretz Markish sont parus dans le numéro de 2001 de la revue Caravane.
En 2005, la Maison de la culture yiddish publie sa traduction du Chant du peuple juif assassiné dans une édition bilingue et en 2008, La Haridelle de Mendele Moykher-Sforim. Elle anime également l’atelier de traduction littéraire.