Laurence Werner David lit son texte Déposséder et user du destin d’autrui puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 10 novembre 2011. Écouter ou visionner sur le site de remue.net.
Parallèlement à l’exploration des troubles de l’identité dans ses romans, Laurence Werner David travaille à un essai sur les possibles et impossibles de la fiction face aux catastrophes collectives.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.