Marcel Cohen : la sphère de Magdebourg
Marcel Cohen lit son texte La Sphère de Magdebourg puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 16 juin 2012. Écouter ou Visionner sur le site de la revue remue.net. Lire le texte La Sphère de Magdebourg sur le site de remue.net.
« Je n’ai rien à dire, seulement à montrer ». Parole de Walter Benjamin emblématique d’un itinéraire en trois stations — trois volumes de Faits qui témoignent du siècle et de son horreur par le détail.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
Informations pratiques
La Maison de la culture yiddish – Bibliothèque Medem
29, rue du Château d’Eau – 75 010 Paris
Horaires : Lundi, mardi et jeudi de 13h30 à 18h30 ; Mercredi et samedi de 14h à 17h.
Fermeture estivale : Les samedis en juillet et tous les jours du 1er au 28 août 2016 inclus.
Universités d’été
8ᵉ université d’été de langue et de littérature yiddish
Depuis 1996, la Maison de la culture yiddish organise, tous les trois ans, une université d’été de langue et de littérature yiddish. Placée sous la direction pédagogique de Yitskhok Niborski, celle-ci propose durant trois semaine un enseignement intensif de yiddish avec trois heures de cours le matin, des ateliers de chant, de théâtre et de conversation l’après-midi ainsi que de nombreuses conférences et projection.
La 7e université d’été a eu lieu en juillet 2012. La prochaine est prévue pour juillet 2015. Les personnes désireuses de suivre une université d’été en 2013 pourront trouver ici toutes les informations concernant l’université d’été organisée par le Lufteater à Stransbourg, ainsi que celles organisées à Vilnius, Varsovie, New York, Tel-Aviv et Londres.
Photos-souvenirs de la 7e université d’été de Paris 2012.
Informations pratiques
Horaires
Horaires d’ouverture au public de la Maison et de la médiathèque
Lundi, mardi et jeudi : 13h30-18h30
Mercredi, samedi : 14h-17h
Fermeture
Vendredi, dimanche ainsi que les fêtes légales et à Yom Kippour.
Pour la fermeture estivale et hivernale de l’année en cours, voir ici.
Nous restons à votre disposition pour toute question à l’adresse bibliotheque@yiddishweb.com
דער פּאַרזיער ייִדיש־צענטער אָפֿן :
מאָנטיק, דינסטיק און דאָנערשטיק פֿון 13.30 ביז 18.30 אַז׳
מיטוואָך און שבת פֿון 14 ביז 17 אַז׳.
La consultation est gratuite.
L’emprunt est gratuit pour les membres de la Maison de la culture yiddish – Bibliothèque Medem.
Pour les personnes ne souhaitant pas devenir membre de la Maison de la culture yiddish – Bibliothèque Medem, l’emprunt se fait aux conditions suivantes :
– 3 € par mois
– ou 30 € pour l’année.
Une caution remboursable de 40 € est demandée en sus à toute personne souhaitant emprunter des ouvrages.
Histoire
Fondation
En 1922, des immigrés de diverses obédiences – communistes, socialistes du Bund, Poalei-tsion de gauche – créent la Kultur-lige (ligue culturelle), au sein de laquelle ils ouvrent une bibliothèque. En 1925, les communistes prennent le contrôle de la Kultur-lige. Les bundistes créent alors leur organisation propre : le Arbeter-klub oyfn nomen Vladimir Medem (Club des travailleurs Vladimir Medem), également appelé Medem-farband (Union Medem), du nom de l’idéologue du Bund.
En février 1929, huit jeunes immigrés d’Europe orientale, adhérents du Medem-farband, créent une nouvelle bibliothèque : la Nomberg-bibliotek baym Medem-farband (bibliothèque Nomberg au sein de l’Union Medem), du nom de l’écrivain yiddish Hersh-Dovid Nomberg (1876-1927). Elle est tout d’abord installée au 50, rue des Francs-Bourgeois, dans le 3e arrondissement de Paris.
Pour recueillir les fonds nécessaires à sa création, une soirée avait été organisée fin 1928, à laquelle avaient participé les écrivains Dovid Eynhorn, Sholem Ash, Zalman Shneour et Perets Hirshbeyn.
En 1932, le mouvement, qui a créé peu avant l’Arbeter-ring, société de secours mutuel, s’installe au 110, rue Vieille-du-Temple, toujours dans le 3e arrondissement.
En 1939, Paris compte six bibliothèques yiddish.
Durant l’Occupation
Après l’occupation de Paris en juin 1940, et la promulgation par le régime de Vichy du statut des Juifs en octobre 1940, l’urgence est moins à la lecture qu’à la dispense de secours. Une cantine offre, dans les locaux du Bund, des repas gratuits. Après la rafle des 16 et 17 juillet 1942, de nombreux Juifs immigrés quittent Paris.
À l’automne 1942, la Gestapo visite les locaux de la rue Vieille-du-Temple. Dans la salle de la bibliothèque, sont entreposées des boîtes de conserve qui bloquent l’accès des armoires. Les Allemands promettent de revenir un jour prochain pour terminer la perquisition. Dans l’urgence, Nathan Shachnovsky, un des seuls militants restés à Paris, et son épouse, descendent les livres au deuxième sous-sol avec l’aide du concierge de l’immeuble. Les 3 000 livres ont ainsi échappé à la confiscation.
À la Libération
La Bibliothèque rouvre le samedi 14 octobre 1944. Deux des fondateurs, Leyb Tabacznik et Eli Sviranski, ont été assassinés en déportation.
Le Medem-farband n’existe plus. Subsiste l’Arbeter-ring (connu en français sous le nom de Cercle amical de secours mutuel), dont les activités idéologiques se doublent plus que jamais d’une fonction de secours mutuel. Les plus fervents bundistes souhaitent maintenir le nom de Vladimir Medem : la Bibliothèque prend alors le nom de Medem-bibliotek baym Arbeter-ring (Bibliothèque Medem auprès du Cercle amical).
Les années 1970 marquent une transition. Au fil des ans, du fait de l’assimilation linguistique et de la faiblesse de l’éducation juive en France, le lectorat ne se renouvelle pas. La Bibliothèque développe le fonds en français, alors que son fonds yiddish attire, en plus du public traditionnel en diminution, davantage d’étudiants et de chercheurs.
Depuis la fin des années 1970, on constate un regain d’intérêt pour la langue et la culture yiddish de la part d’un public dont ce n’est pas la langue maternelle. L’enseignement du yiddish se développe.
En 1979, les dirigeants de la Bibliothèque décident de créer une association de loi de 1901, l’Association Bibliothèque Medem, afin que la Bibliothèque puisse poursuivre sa mission culturelle de manière autonome par rapport au Cercle amical, plutôt impliqué dans les questions politiques. Cette même année, la Bibliothèque améliore le catalogage des livres, avec la création d’une cartothèque proposant un double classement, alphabétique et thématique.
Enrichissement des collections
L’enrichissement des collections s’est de tout temps effectué, en sus de l’achat de livres, par l’intégration de documents offerts par des particuliers ou des institutions.
Dès sa création, la Bibliothèque a bénéficié de dons importants : l’écrivain Sholem Ash offre deux cents livres ; Borekh Vladek, journaliste et activiste bundiste, envoie cent soixante livres de New York.
Au début des années 1930, le syndicat des casquettiers cède sa bibliothèque de huit cents volumes. À la Libération, le Yidisher arbeter-komitet américain expédie 2 000 livres.
En 1993, l’Union des Juifs pour la résistance et l’entraide (U.J.R.E.), la grande organisation juive communiste de l’après-guerre, cède la majeure partie de son fonds yiddish, soit 6 000 volumes. La même année, 3 000 volumes de la bibliothèque privée Kouliche sont également intégrés. En 1997, la Bibliothèque accueille le fonds yiddish de la Fédération des sociétés juives de France (6 000 ouvrages) et du Foyer ouvrier juif (2 000 ouvrages), puis le fonds Fraenkel, provenant de la librairie-bibliothèque que Betsalel Frenkel avait tenue au début du siècle à Jaffa (Palestine) et Alexandrie (Egypte). En 1999, les archives des journaux yiddish de Paris Undzer vort et Undzer veg sont venues enrichir le fonds, ainsi qu’une collection de partitions provenant de la Chorale populaire juive.
La Bibliothèque Medem : médiathèque de la Maison de la culture yiddish
La Bibliothèque Medem et l’Association pour l’étude et la diffusion de la culture yiddish (AEDCY) ont créé en octobre 2002 la Maison de la culture yiddish afin de constituer le principal pôle de conservation et de diffusion de la culture yiddish en Europe. Ses principales missions sont :
– la conservation du patrimoine yiddish et des collections exceptionnelles de la bibliothèque Medem,
– l’enseignement du yiddish, par des cours et des ateliers de pratique culturelle,
– la diffusion des savoirs, grâce à l’édition d’ouvrages didactiques et de recueils de textes en yiddish,
– la promotion d’une culture vivante, par la programmation de récitals de chanteurs yiddish, de projections, de pièces de théâtre en yiddish, de lectures de textes et de conférences.
Dans le domaine de la conservation, la Bibliothèque Medem travaille au catalogage informatique de ses collections. Ce catalogage est effectué en concertation avec la bibliothèque de l’Alliance israélite universelle.
La numérisation des documents sonores (78 tours, 33 tours, cassettes de musique yiddish) est en passe d’être terminée.
À l’automne 2003, l’AEDCY et la bibliothèque Medem ont fusionné pour ne former plus qu’une association : la Maison de la culture yiddish-Bibliothèque Medem, afin de constituer le centre de conservation et de diffusion le plus important d’Europe.
Présentation
La Bibliothèque Medem est la plus grande médiathèque dédiée à la culture yiddish en Europe.
Depuis sa création, le fonds de la Bibliothèque n’a cessé d’augmenter. De 500 volumes en 1929, il est passé à 3 000 en 1939, 10 000 en 1949, 18 000 en 1979. Il atteint aujourd’hui 30 000 volumes, soit 20 000 en yiddish et 10 000 en d’autres langues (français, hébreu, anglais, allemand, polonais). La Bibliothèque a développé dès sa création, à côté du fonds yiddish, une collection en langue française. Avant la seconde guerre mondiale, il s’agissait surtout de romans de grands auteurs français.
À l’heure actuelle, le catalogue en lettres latines est constitué d’ouvrages ayant trait au judaïsme en général et au judaïsme ashkénaze en particulier : littérature juive, histoire des communautés juives, sociologie, pensée juive. Le fonds audiovisuel compte 5 000 enregistrements de chansons yiddish, musique klezmer et chants liturgiques, 500 partitions et 150 recueils de musique et 150 vidéos.
Longtemps, l’engagement de la Bibliothèque dans le socialisme a orienté les choix des bibliothécaires, quoique cela n’ait jamais été exclusif. Avec le renouvellement des lecteurs et l’intégration des fonds d’autres bibliothèques yiddish d’orientations diverses (sioniste, communiste, etc.), cette tendance s’est totalement estompée. L’institution a gardé de son histoire un engagement clair dans la laïcité, mais les collections reflètent toutes les orientations intellectuelles et tous les aspects de la vie juive.
Sauvegarder et redistribuer
Les livres permettent de transmettre une culture, une histoire. Lorsqu’une bibliothèque yiddish disparaît, chez un particulier ou dans une institution, quelque part en France, c’est à la bibliothèque Medem que l’on s’adresse pour sauver les livres.
La Bibliothèque accueille ces livres, ce qui lui permet d’enrichir son fonds des titres qu’elle n’a pas encore. Pour les autres ouvrages, ils servent à créer des bibliothèques dans le monde entier, partout où le besoin s’en fait sentir, et principalement dans des universités ou au sein de communautés juives demandeuses.
Le yiddish en s’amusant
Le yiddish en s’amusant
Publications de la Bibliothèque Medem
Pour commander : bikher@yiddishweb.com ou Maison de la culture yiddish-Bibliothèque Medem, 29 rue du Château d’Eau, 75010 Paris
Yitskhok Niborski et Simon Neuberg, Eliezer Niborski, Natalia Krynicka, Dictionnaire des mots d’origine hébraïque et araméenne en usage dans la langue yiddish.
Livre intégralement en yiddish. 3e édition revue et augmentée, 2012, 512 pages. Prix : 30 €.
Ouvrage publié avec le concours du Ministère de la culture et de la communication, de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, du Centre national du livre et de l’Institut national des langues et des civilisations orientales, ainsi que de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, de la Foundation for Jewish culture (New York), de l’Institut Alain de Rothschild et de la Benyumen Shekhter Foundation for the Advancement of Standard Yiddish (New York).
Utopies du yiddish : Birobidjan, Argentine et autres lieux. Catalogue de l’exposition présentée à la Maison de la culture yiddish du 8 mars au 26 juin 2012. 36 pages. Prix : 12 €.
Catalogue publié avec le soutien de la DRAC-Ile-de-France, du Conseil régional d’Ile-de-France, de la Mairie de Paris et du Fonds social juif unifié.
Yitskhok Niborski et Bernard Vaisbrot, Dictionnaire yiddish-français
Avec ses 37 000 mots et expressions, cet ouvrage est, de tous les dictionnaires yiddish bilingues parus jusqu’à présent, celui qui couvre le champ le plus large et le plus varié. Il contient un vocabulaire actualisé, des mots rares, des termes usités dans certaines régions, des sigles et des abréviations. Il a été reconnu par les linguistes les plus réputés comme un ouvrage de référence de premier plan. 2e édition. 632 pages. Prix : 32 €.
Ouvrage publié avec le concours financier de la Commission européenne, de la Memorial Foundation for Jewish Culture (New York), de l’institut Alain de Rothschild, des Amis de Alter Kacyzne et du Fonds social juif unifié. Il fait partie de la Bibliothèque des langues de France, publiée avec le concours du Ministère de la culture et de la communication, de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France et du Centre national du livre.
Il a été réalisé avec le soutien de Serge et Hervé Kreisberger à la mémoire de leur mère Frida, de Szmuel Podemski en mémoire de son fils Adam. La mémoire de Icek et Fela Grinhaus est également associée à cet ouvrage.
Un dictionnaire yiddish-anglais est en cours de préparation aux États-Unis, basé sur ce dictionnaire.
400 ans de livres yiddish à travers les collections de la Bibliothèque Medem.
Catalogue de l’exposition présentée à la Maison de la culture yiddish du 29 novembre 2010 au 31 mars 2011. 24 pages. Prix : 9 €.
Mendele Moykher-Sforim, La Haridelle. Roman traduit du yiddish par Batia Baum. Postface de Carole Ksiazenicer-Matheron.
Dans ce récit fantastique et réaliste écrit en 1873, Mendele Moykher-Sforim, l’un des grands romanciers yiddish classiques, pose unr egard iconoclaste sur la société juive, ses rapports avec le monde non juif, et le destin d’un peuple. Il apparaît ici comme un des principaux novateurs du roman humoristique européen. 295 pages, 2008. Prix : 19 €.
Ouvrage publié avec le concours du Centre national du livre et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, en mémoire de Rachel Sonntag née Haber originaire de Stanesti-de-Jos, Adèle Bergman née Sonntag, Alfred et Moritz Gabor et Micha Bergman.
Annick Prime-Margulis, Yidish, vos makhstu ? Yiddish, comment ça va ?
Yidish, vos makhstu ? est une nouvelle méthode destinée aux enfants à partir de 6 ans, pour apprendre à lire et à écrire. Les enfants pourront également se familiariser avec 300 premiers mots. Ce cahier peut également être intégralement colorié. 101 pages, 2008. Prix : 11 €.
Ouvrage publié avec le concours de la Fishman Foundation (USA) et de la fondation Rachel Ajzen et Léon Iagolnitzer sous l’égide de la Fondation de France.
Dovid Umru, A la croisée des chemins et autres nouvelles traduites du yiddish
Dovid Umru est né en 1910 à Alytus en Lituanie. Au cours d’ une vie brève, il a exprimé sa créativité par la peinture et l’écriture en yiddish. Si aucune de ses œuvres picturales n’a échappé à la destruction, ses nouvelles, d’abord publiées dans des journaux yiddish, puis dans deux recueils en 1937 et 1939, témoignent d’ un portraitiste à l’œil acéré, d’ un conteur doué de sens dramatique, d’ un idéaliste épris de justice sociale. Sionistes militants ou acteurs passionnés, forgerons naïfs ou charpentiers révoltés, soldats ou fugitifs, les héros de Dovid Umru sont aux prises avec un monde hostile dans lequel ils essaient de surnager. Les récits rassemblés dans ce volume reflètent les difficiles conditions d’ existence des Juifs d’ Europe orientale entre les deux guerres. Ils laissent entrevoir un écrivain prometteur assassiné par les nazis dans la fleur de l’âge en 1941. 289 pages, 2006. Prix : 25 €.
Ouvrage publié avec le concours de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et le soutien d’Odile Suganas.
Tshiriboym : nouveau chants yiddish, de Jacques Grober
Tshiriboym rassemble quarante-huit chansons écrites par Jacques Grober, auteur-compositeur-interprète, depuis les années 1980, et neuf nigunim, mélodies inspirées de la tradition hassidique. Certaines ont été enregistrées par Jacques Grober, d’autres ont été chantées en chorale : chansons d’enfance ou d’errance, chansons d’amour ou d’humour, chansons politiques ou hassidiques, toutes sont les héritières de la grande tradition de la chanson yiddish, n’hésitant pas parfois à jouer avec le plurilinguisme qui est l’une des marques de l’existence juive en Diaspora. 162 pages, 2006. Prix : 25 €.
Ouvrage publié avec le concours de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France.
En chemin – Oyfn veg. Chants populaires yiddish harmonisés par Jean Golgevit
En chemin est un recueil bilingue de chansons yiddish, et de quelques chansons en judéo-espagnol, hébreu et français, la plupart des classiques de la chanson populaire. Harmonisées par Jean Golgevit, chef de chœur, créateur d’œuvres originales, et pédagogue innovant, les partitions présentent les textes translittérés en lettres latines et sont suivies des textes originaux en caractères hébraïques, en lettres latines, et dans la traduction française. Jean Golgevit propose le plus souvent plusieurs harmonisations de la même chanson, encourageant ainsi les choristes à des interprétations variées. Cet ouvrage intéressera les chanteurs mais aussi un public plus large qui découvrira en chemin un raccourci vers le monde yiddish. 147 pages, 2006. Prix : 25 €.
Ouvrage publié avec le concours de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France.
Les choristes qui souhaiteraient améliorer leur prononciation de certaines chansons peuvent écouter une version parlée sur ce site.
Yitskhok Katzenelson, Le chant du peuple juif assassiné
Edition bilingue yiddish-français. Traduction française de Batia Baum. Postface de Rachel Ertel. Ouvrage entièrement bilingue français-yiddish. 176 pages, 2005. Prix : 25 €.
Ouvrage publié avec le concours de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et de la Fondation Rachel Ajzen et Léon Iagolnitzer sous l’égide de la Fondation de France.
Il a reçu le soutien d’Aviva et Hervé Kreisberger à la mémoire de Simon Kreisberger. La traduction (seule) a été reprise en 2007 par les éditions Zulma.
La culture yiddish aujourd’hui
Actes du colloque international organisé par le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme et la Bibliothèque Medem dans les locaux du musée les 4, 5 et 6 juin 2000. Ouvrage entièrement bilingue français-yiddish. 400 pages, 2004. Prix : 20 €.
Ouvrage publié avec le concours de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France et le soutien de la Fondation Rothschild-Institut Alain de Rothschild.
Miriam Ulinover, Un bonjour du pays natal : poèmes, édition bilingue éditée par Natalia Krynicka.
Cette publication comprend 108 poèmes de Miriam Ulinover dont 52 jamais publiés en volume et les traductions de 91 d’entre eux en français par Batia Baum. Une introduction, en yiddish et en français, permettra au lecteur de se familiariser avec la vie et l’œuvre de la poétesse. 440 pages, 2003. Prix : 14 €.
Miriam Ulinover est née à Lodz et a été assassinée à Auschwitz en 1944 près avoir été internée dans le ghetto de Lodz durant quatre ans.
Ouvrage traduit et publié dans le cadre de la librairie des Langues de France avec le concours du Ministère de la culture et de la communication et du Centre national du livre et de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France. Il a également bénéficié du soutien de la Fondation Zwillinger sous l’égide de la Fondation du judaïsme français et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Samuel Kerner et Bernard Vaisbrot, Dictionnaire français-yiddish
530 pages. Prix : 32 €.
Annick Prime-Margulis, Hulyet, kinderlekh : a yidish lernbukh far kinder.
Méthode d’apprentissage du yiddish pour enfants.
120 pages. Prix : 15 €.
L’Eclat des crépuscules : Oser Warszawski (1898-1944), un écrivain yiddish entre chien et loup
Catalogue de l’exposition organisée à la Bibliothèque Medem du 17 novembre au 20 décembre 1998.
64 pages. Prix : 6 €.
DVD du spectacle Di tsvey Koune-Leml
Le Troïm-Teater de la Maison de la culture yiddish a joué, de juin à octobre 2007, la pièce en yiddish Di tsvey Koune-Lemel (Les Deux Koune-Leml) d’après Avrom Goldfaden, adapté et mis en scène par Charlotte Messer. Le spectacle est en yiddish sous-titré français. Le DVD existe en PAL ou en NTSC. Prix : 18 €.
Publié avec le concours de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, la fondation Rachel Ajzen et Léon Iagolnitser.
Der yidisher tam-tam
Créé en 1995, Der yidisher tam-tam est un magazine paraissant cinq fois par an, à destination des étudiants de yiddish. On y trouve des articles d’actualité, adaptés à différents niveaux de connaissance du yiddish, enrichis de notes en français, en anglais et en hébreu.
La rédaction est assurée par Évelyne Grumberg, Natalia Krynicka et Rubye Monet.
Chaque nouveau numéro est en vente à la Maison de la culture yiddish, au prix de 2,50 €. Il est également possible de s’y abonner.
Télécharger le bulletin d’abonnement.
Chaque numéro est également disponible en ligne quelques mois après sa parution.
Dernier numéro paru : n° 83 (mai 2012), uniquement disponible sur papier.
Anciens numéros parus :
Écouter des conférences passées
En français
– Gilles Rozier, Généalogie d’une langue millénaire : le yiddish, – Rencontre avec Jean-Claude Grumberg autour de son livre Mon père inventaire (éd. du Seuil) le 27 mars 2010 (modérateur : Gilles Rozier). Écouter
– Présentation de la revue Plurielles le 2 juin 2010. Écouter
– Présentation du livre de Zosza Szajkowski, La langue des Juifs du Pape (éd. Vent terral), avec son traducteur Michel Alessio le 5 octobre 2010 (modérateur : Gilles Rozier). Écouter
– Annette Wieviorka en dialogue avec Yitskhok Niborski le 19 octobre 2010. Écouter
– Rencontre avec Robert Bober autour de son livre On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux (éd. POL) le 27 novembre 2010 (modératrice : Florence Noiville). Écouter
– Rencontre avec Pierre Assouline autour de son livre Vies de Job (éd. Gallimard) le 14 mai 2011 (modérateur : Gilles Rozier).Écouter
– A tsung on beyner, ou A tsing un bayner : les accents du yiddish, par Yitskhok Niborski, avec Rubye Monet et David Kurc.Ecouter
– Conférence de Simon Epstein à l’occasion de la sortie de son livre 1930 : une année dans l’histoire du peuple juif (éd. Stock).Ecouter.
– Rencontre avec Moshe Sakal à l’occasion de la sortie du roman Yolanda (éd. Stock), avec Marie-Pierre Grâcedieu et Valérie Zenatti, animée par Sharon Bar-Kochva et Gilles Rozier. Ecouter.
– Rencontre avec Myriam Anissimov, animée par Marianne Rubinstein, à l’occasion de la sortie de la biographie Vassili Grossman : un écrivain de combat (éd. du Seuil). Écouter.
Dans le cadre de la saison Utopies du yiddish
– Philippe Boukara, D’autres terres promises ?, le 8 mars 2012. Conférence inaugurale. Écouter.
– Meir Weintrater, Drapeau rouge et étoile bleue : le kibboutz comme expérience communautaire en Eretz-Israel, le 24 mars 2012.Écouter.
– Dominique Frischer, Les colonies agricoles juives d’Argentine, du Brésil et des États-Unis créées à l’initiative du Baron Maurice de Hirsch, le 31 mars 2012. Écouter.
– Thomas Chopard, Les Juifs, au kolkhoze : les colonies agricoles juives en Ukraine et en Crimée (1917-1939), le 5 mai 2012.Écouter.
– Anne Nivat, Boris Kotlerman, avec la participation de Rachel Kamelgarn, Le Birobidjan aujourd’hui, le 9 mai 2012. Écouter.
– David Shneer (en anglais), traduction française de Gaby Taub, Le Birobidjan dans l’imagerie soviétique, le 12 mai 2012. Écouter.
Pour les conférences en yiddish dans le cadre de cette saison, voir ci-dessous.
Cycle de tables rondes « Ce que j’ai reçu en partage »
Le 31 mai 2012 avec Agnès Desarthe, Arthur Nauzyciel, Eric Slabiak et Yves Jeuland (animation : Gilles Rozier). Écouter.
Cycle de rencontres conçu par Cécile Wajbrot autour du thème Témoignage et fiction : écrire la catastrophe, dans le cadre du programme de résidences d’écrivains en Ile-de-France, en coopération avec la revue remue.net :
– Cécile Wajbrot le 6 avril 2011 (en dialogue avec Gilles Rozier). Écouter, ou Visionner sur le site de la revue remue.net.
– Hélène Cixous le 28 avril 2011 (en dialogue avec Cécile Wajsbrot). Écouter, ou Visionner sur le site de la revue remue.net.
– Laurent Binet le 5 mai 2011 (en dialogue avec Cécile Wajsbrot). Écouter ou Visionner sur le site de la revue remue.net.
– Svetlana Alexievitch le 26 mai 2011 (en dialogue avec Cécile Wajsbrot). Écouter ou Visionner sur le site de la revue remue.net.
– Marcel Cohen le 16 juin 2011 (en dialogue avec Cécile Wajsbrot). Écouter ou Visionner sur le site de la revue remue.net. Lire le texte La sphère de Magdebourg sur le site de remue.net.
– Gilles Rozier le 22 septembre 2011 (en dialogue avec Cécile Wajsbrot). Écouter. Lire le texte Franchir le Sambation sur le site deremue.net
– Dominique Dussidour le 13 octobre 2011 (en dialogue avec Cécile Wajbrot). Audio et vidéo non encore disponibles. Lire le texteLa conjugaison des anges sur le site de remue.net.
– Laurence Werner David le 10 novembre 2011 (en dialogue avec Cécile Wajsbrot). Écouter.
En yiddish
– David Roskies, L’Histoire compliquée de la littérature de l’Anéantissement 1939-1960, le 20 mars 2011. Écouter
– Avrom Nowersztern, La pègre dans la littérature yiddish, le 20 mars 2011. Écouter
– Pr Rachel Ertel, Le roman de Leyb Rokhman « Mit blinde trit iber der erd », le 20 mars 2011. Écouter
– Natalia Krynicka, Le recueil de nouvelles Birobidzhaner (1934) de Dovid Bergelson (Dovid Bergelsons Birobidzhaner), le 13 mai 2012, Écouter
– Boris Kotlerman, La vie culturelle au Birobidjan (Dos kulturele lebn in Birobidzhan), le 13 mai 2012. Écouter
– David Shneer, Sion sans sionisme : le projet peu convaincant du Birobidjan (Tsiyenizm on Tsiyen), le 13 mai 2012. Écouter
Web-émission en yiddish Tsu zingen un tsu zogn
Cliquer ici pour accéder à l’historique des émissions
Lectures
– Couleur femme, lecture de poésie yiddish ayant la femme pour thème ou écrites par des femmes. Poèmes d’Anna Margolin, Tsilia Dropkin, Kadye Molodovsky, Mani-Leyb, Malke Kheyfets-Tuzman, Rokhl Korn, Itsik Manger, Arn Tseytlin et Reyzl Zhykhlinski. Traductions de Charles Dobzynski, Batia Baum, Rachel Ertel et Gilles Rozier. Lus en yiddish par Sharon Bar-Kochva et en français par Gilles Rozier. Écouter
– Lecture de la Meguila d’Esther dans la traduction yiddish du poète Yehoyesh, par Dovid Roskies. Écouter
– Notre mesure n’est pas la beauté mais l’horreur : poèmes de Peretz Markish, Uri-Zvi Grinberg et Melekh Ravitsh. Présentation en français de Gilles Rozier, lecture bilingue par Sharon Bar-Kochva et Noémi Waysfeld, traductions françaises : Charles Dobzynski.Ecouter
Hommage à Avrom Sutzkever
Le grand poète yiddish Avrom Sutzkever est mort en janvier 2010. La Maison de la culture yiddish lui rendait hommage le 18 février 2010
– La soirée dans son intégralité (durée : 2h00). Écouter
Pour écouter seulement certaines parties de la soirée :
– Introduction en yiddish par Yitskhok Niborski (3’30). Écouter
– Avrom Sutzkever : lumière et ombre, conférence en français par Rachel Ertel (42′). Écouter
– Charles Dobzynski : paroles d’un traducteur de Sutzkever (10′). Écouter
– Lectures de poèmes de Sutzkever par Sharon Bar-Kochva, Batia Baum, Hershl Grant, Annick Prime-Margules, Noémie Waysfeld, avec la voix d’Avrom Sutzkever (36’30). Écouter
– Lecture, par Sharon Bar-Kochva et Gilles Rozier, de deux textes de Dori Manor : Un gong muet au fond de l’homme : quelques propos à la mémoire d’Avrom Sutzkever et Rencontre avec Sutzkever, poème (18’30). Écouter
– Trois chansons sur des poèmes d’Avrom Sutzkever, interprétées par Talila, accompagnée au piano par Teddy Lasry (8’30). Écouter
Inauguration de la Maison de la culture yiddish le 2 décembre 2010
– Fanny Barbaray, présidente de la Maison de la culture yiddish-Bibliothèque Medem. Écouter
– Gilles Rozier, directeur de la médiathèque. Écouter
– Rachel Ertel, présidente d’honneur de la Maison de la culture yiddish-Bibliothèque Medem. Écouter
– Muriel Genthon, Directrice régionale des affaires culturelles, Ministère de la culture et de la communication, Écouter
– David de Rothschild, président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Écouter
– Rémy Féraud, maire du 10e arrondissement, Écouter
– Christophe Girard, adjoint au Maire de Paris chargé de la culture, Écouter
Emissions de radio
Yidish haynt
Émission de culture yiddish produite par la Maison de la culture yiddish, diffusée sur RCJ 94.8 FM
L’émission, animée par Gilles Rozier, est diffusée le 4e jeudi de chaque mois de 23h30 à 24h00.
Dernière émission en ligne :
Jeudi 28 juin 2012 : Annick Prime Margules à propos de la Kindershul (enseignement de yiddish pour les enfants) de la Maison de la culture yiddish. Écouter.
Vous pouvez également écouter les émissions passées sur le site de RCJ 94.8 FM.
Émissions antérieures :
Jeudi 24 mai 2012 : Betty Reicher à propos du Cabaret yiddish programmé à la Maison de la culture yiddish samedi 9 juin 2012 à 20h30. Écouter.
Jeudi 26 avril 2012 : 7e université d’été de langue et de littérature yiddish, et sortie de la nouvelle édition du dictionnaire des mots d’origine hébraïque et araméenne en usage dans la langue yiddish, rédigé par Yotskhok Niborski. Écouter.
Jeudi 22 mars 2012 : Du multiculturalisme et de la littérature yiddish chez les jeunes intellectuels israéliens, avec Moshe Sakal, auteur du roman Yolanda paru en traduction française aux éditions Stock et Dory Manor, poète et traducteur. Ecouter.
23 février 2012 : Évelyne Grumberg à propos de l’exposition Utopies du yiddish présentée à la Maison de la culture yiddish à partir du 8 mars et Lloica Czackis à propos du voyage au Birobidjan organisé en août 2012 écouter
26 janvier 2012 : Noémie Waysfeld du groupe Blik, à l’occasion du CD de chansons russes et yiddish Kalima (AWZ records), écouter
22 décembre 2011 : Pierre-Emmanuel Dauzat, traducteur, pour le livre Qui écrira notre histoire : les archives secrètes du ghetto de Varsovie, de Samuel Kassow (éditions Grasset),écouter.
24 novembre 2011 : Sophie Benech, traductrice du russe, à propos de la publication des œuvres complètes de l’écrivain russe Isaac Babel (éd. Le Bruit du temps), écouter.
27 octobre 2011 : Annette Wieviorka à propos de son livre d’entretien L’Heure de l’exactitude : histoire, mémoire, témoignage (éd. Albin Michel), écouter.
22 septembre 2011 : Jérémie Dres à propos de son roman graphique Nous n’irons pas voir Auschwitz (éd. Kamburakis), écouter.
24 mars 2011 : Cécile Wajsbrot à propos de L’hydre de Lerne, son ouvrage nouvellement paru aux éditions Denoël et à propos du programme de rencontres qu’elle organise à la Maison de la culture yiddish sur le thème Ecrire la catastrophe : témoignage et fiction (avril à novembre 2011), écouter. Télécharger le programme des rencontres.
24 février 2011 : Charlotte et Alik Messer à propos de la reprise du Gros lot de Sholem-Aleykhem, dernière production du Troïm-teater, écouter.
27 janvier 2011 : Jean-François Zygel et Talila à propos du spectacle Mishpokhe, soirée de gala au profit de la Maison de la culture yiddish, le 6 mars 2011 au Palace, écouter.
25 mars 2010 : Frédéric Garnier à propos de la traduction de Contes populaires yiddish, de Yehuda-Leyb Cahan, écouter.
25 février 2010 : Charlotte Messer à propos de la nouvelle production du Troïm-teater, Le gros lot de Sholem-Aleykhem ; et Alik Messer à propos du déménagement de la Maison de la culture yiddish fin avril 2010, écouter.
24 décembre 2009 : Camille de Toledo pour son livre Le Hêtre et le bouleau (éd. du Seuil),écouter
26 novembre 2009 : Charlotte Messer et Noémi Waysfeld, écouter
22 octobre 2009 : actualité de la musique klezmer et nouvelles activités de la Maison de la culture yiddish, écouter
24 septembre 2009 : Marianne Rubinstein pour son récit C’est maintenant du passé (éd. Verticales), écouter
23 juillet 2009 : Rébecca Maquin, étudiante à l’Université d’été de langue et de culture yiddish (Paris, juillet 2009), écouter
25 juin 2009 : Marthe desrosières à propos du stage de Paris Klezmer 2009, écouter
28 mai 2009 : Irène Wekstein à propos de son essai Le Roman des Juifs d’Europe de l’Est (éd. de l’Harmattan), écouter
avril 2009 : pas d’émission du fait des fêtes de Pessah
26 mars 2009 : Françoise Milewski à propos de son Un livre du souvenir (éd. La Découverte), écouter
26 février 2009 : Yitskhok Niborski écouter
Vente de livres et CD
La librairie : les nouvautés
Les livres yiddish d’occasion : consultez la liste.
Projet culturel
La Maison de la culture yiddish a pour objectif de favoriser la conservation du patrimoine, de diffuser la culture yiddish en France et en Europe, de promouvoir le yiddish comme langue de culture, et de privilégier sa connaissance auprès de publics issus de tous horizons.
Dans un esprit de laïcité et d’ouverture, ce cadre chaleureux propose :
– une médiathèque (collections de la Bibliothèque Medem, vidéothèque, phonothèque),
– des cours de langue de tous niveaux, des séminaires de littérature yiddish et une université d’été
– des ateliers de pratiques artistiques (théâtre, chansons, poésie, cinéma, danses populaires, musique klezmer, etc.),
– des activités pour les enfants (cours de langue, chorale, atelier dessin, spectacles jeune public, fêtes et carnaval),
– des cercles de réflexion et de conversation en yiddish,
– des animations en français et en yiddish (expositions, spectacles, projection de films et de documentaires, conférences),
– un café librairie.
Historique
Les bouleversements provoqués par l’industrialisation et par l’urbanisation des populations font du yiddish la langue du prolétariat juif et favorisent considérablement la sécularisation de la culture traditionnelle, voire la critique de la société traditionnelle. La presse écrite et le livre, diffusés en masse et à des prix abordables, deviennent accessibles à l’ensemble de la communauté ashkénaze. Les troupes de théâtre se multiplient.
À la fin du xixe siècle, la lutte pour le développement du yiddish est entreprise avec ferveur par le mouvement ouvrier juif et, en particulier, par le Bund. Cette langue, parlée par les communautés juives d’Europe centrale et orientale, se répandra dans d’autres régions du monde, principalement aux États-Unis avec les vagues d’immigration de la fin du xixe siècle et du début du xxe siècle ; un autre pôle de la culture yiddish n’est pas à négliger.
À partir du xixe siècle a été créée une langue standard, la klal shprakh, avec une grammaire normalisée et un enseignement universitaire. Elle est fondée sur le yiddish lituanien. Cette langue gomme en partie les disparités entre les dialectes et donne au yiddish une plus grande uniformité et respectabilité. À cette époque le yiddish intègre dans son vocabulaire de nombreux mots issus du grec ou du latin dans le champ lexical politique, technologique ou scientifique5. Ce travail est dû à Samuel Joseph Finn (1820-1890) qui avec d’autres auteurs lituaniens pose les fondations de l’historiographie de la littérature juive en yiddish6.
Ludwik Lejzer Zamenhof, né le 15 décembre 1859 à Białystok, médecin, inventeur de la langue internationale espéranto est aussi l’auteur d’un essai sur la grammaire yiddish, sans doute rédigé entre 1879 et 1882 quand il était étudiant à Moscou, puis à Varsovie. Le manuscrit de cet essai, écrit en russe est conservé à l’université hébraïque de Jérusalem. Il en existe une traduction en espéranto, due à J. Cohen-Cedek7.
La littérature yiddish, grâce à une langue stabilisée dans sa forme, devient un outil de création littéraire intimement lié à la tradition religieuse. Mendele Moicher Sforim, Sholem Aleykhem, Isaac Leib Peretz, donnent à la littérature yiddish ses lettres de noblesse. Le yiddish est revalorisé ; sa littérature s’ouvre sur le monde et suit les grands mouvements littéraires internationaux de l’époque.
Svetlana Alexeievitch : Tchernobyl
Svetlana Alexievitch évoque son travail littéraire sur Tchernobyl puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 26 mai 2011 dans le cadre du cycle . Écouter ou Visionner sur le site de la revue remue.net.
Le travail de Svetlana Alexeievitch autour de la catastrophe de Tchernobyl, dans La Supplication, ou sur la guerre soviétique d’Afghanistan, est la démonstration d’un traitement littéraire possible du témoignage.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
David Shneer : le Birobidjan dans l’imagerie soviétique
David Shneer, « Le Birobidjan dans l’imagerie soviétique ». Conférence en anglais (traduction française de Gaby Taub) enregistrée le 12 mai 2012 dans le cadre de la saison Utopies du yiddish. Écouter.
David Shneer est professeur et directeur des études juives à l’université du Colorado. Récent ouvrage paru : Through Soviet Jewish Eyes : Photography, War and the Holocaust (éd. Rutgers University Press).
Thème général de la saison Utopie du yiddish :
Dès le XIXe siècle, on élabora des projets dans le but d’installer les Juifs, majoritairement cantonnés aux professions intermédiaires et à l’artisanat, sur des terres qu’ils pourraient cultiver. Ces initiatives furent le fait d’un État (la Russie tsariste au XIXe siècle, l’Union soviétique dans les années 1920 et 1930), de philanthropes (le baron de Hirsch en Argentine) ou de mouvements émanant de la population juive elle-même (les kibboutz en Palestine, les territorialistes juifs en Australie, le projet avorté de la Frayland-lige au Surinam), et connurent des fortunes diverses.
Le Birobidjan aujourd’hui
Anne Nivat, Boris Kotlerman, avec la participation de Rachel Kamelgarn, « Le Birobidjan aujourd’hui ». Cette conférence a été enregistrée le 9 mai 2012 dans le cadre de la saison Utopies du yiddish. Écouter.
Situé à 6000 kilomètres à l’est de Moscou, cette région fut déclarée Région autonome juive sous Staline. Cette enclave au cœur de la Sibérie orientale existe toujours.
Thème général de la saison Utopie du yiddish :
Dès le XIXe siècle, on élabora des projets dans le but d’installer les Juifs, majoritairement cantonnés aux professions intermédiaires et à l’artisanat, sur des terres qu’ils pourraient cultiver. Ces initiatives furent le fait d’un État (la Russie tsariste au XIXe siècle, l’Union soviétique dans les années 1920 et 1930), de philanthropes (le baron de Hirsch en Argentine) ou de mouvements émanant de la population juive elle-même (les kibboutz en Palestine, les territorialistes juifs en Australie, le projet avorté de la Frayland-lige au Surinam), et connurent des fortunes diverses.
Laurent Binet : Tolstoï à Stalingrad
Laurent Binet lit son texte Tolstoï à Stalingrad puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 5 mai 2011. Écouter ou Visionner sur le site de la revue remue.net.
Comment rendre compte d’un événement — l’assassinat de Heydrich — dont on n’a pas été témoin, et à des décennies de distance ? Avons-nous le droit à la fiction ? Telles sont les questions que pose son roman HHhH.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
Agnès Desarthe, Eric Slabiak et Yves Jeuland : ce que j’ai reçu en partage
Dans le cycle de tables rondes Ce que j’ai reçu en partage, Agnès Desarthe, Eric Slabiak et Yves Jeuland sont invités à évoquer leur rapport avec la langue et la culture yiddish. Rencontre enregistrée le 31 mai 2012 avec (animation : Gilles Rozier). Écouter.
Ce que j’ai reçu en partage
Ou comment la culture, l’histoire et l’identité des Juifs d’Europe orientale inspirent de jeunes
créateurs contemporains.
Hélène Cixous : après chaque fin du monde
Hélène Cixous lit son texte Après chaque fin du monde puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 28 avril 2011. Écouter, ou Visionner sur le site de la revue remue.net.
Une œuvre d’alchimiste qui métamorphose le plomb de la condition humaine en or de la littérature, faisant de ses personnages et de ses lecteurs des êtres de destin.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
Cécile Wajsbrot :
Cécile Wajbrot lit son texte Vésuve puis dialogue avec Gilles Rozier. Rencontre enregistrée le 6 avril 2011. Écouter, ou Visionner sur le site de la revue remue.net
Ce cycle de rencontres s’inscrit dans la continuité des thèmes qui irriguent l’ œuvre de Cécile Wajsbrot : le Génocide des Juifs et comment vivre en Nachgeborene, l’accès à une Europe pleine après la chute du Mur de Berlin et ce que l’ on fait des ruines, l’aspect du monde après le reflux du tsunami.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
הערשל גלעזער : די ייִדישע שפּראַך און אירע דיאַלעקטן
הערשל גלעזער אַרבעט אין ייִוואָ אין ניו–יאָרק. זײַן רעפֿעראַט איז אויפֿגענומען געוואָרן אין אָקטאָבער 2009
זען דעם רעפֿעראַט אויף אַקאַדעם
Steven Sampson : le complexe de Philip Roth, Schlemiel arrive en Amérique
Steven Sampson a soutenu une thèse sur le thème Figures du vide et du plein dans l’œuvre de Philip Roth. En décembre 2008, il faisait état de ses recherches et de sa théorie sur l’œuvre de Roth.
Visionner la conférence sur le site d’.
Daniel Mendelsohn : Les Disparus
En janvier 2008, Pierre Assouline recevait l’écrivain américain Daniel Mendelsohn à l’occasion de la parution de son livre Les Disparus.
Visionner la conférence sur le site d’.
יצחק ניבאָרסקי : הומאָר, סאַטירע און פּאָעזיע
דער רעפֿעראַט איז אויפֿגענומען געוואָרן אין אַפּריל 2009
זען דעם רעפֿעראַט אויף אַקאַדעם
מאַגדאַלענאַ רוטאַ : די ייִדישע ליטעראַטור אין פּוילן נאָך דער 2טער וועלט–מלחמה
דער רעפֿעראַט איז אויפֿגענומען געוואָרן אין אַפּריל 2011. זען דעם רעפֿעראַט אויף אַקאַדעם.
Gilles Rozier : généalogie d’une langue millénaire
Cette conférence a été enregistrée en juillet 2006 dans le cadre de la 5e université d’été de langue et de littérature yiddish.
Visionner la conférence sur le site d’.
Yitskhok Niborski : petite histoire de la littérature yiddish
Conférence enregistrée en juillet 2006 dans le cadre de la 5e université d’été de langue et de littérature yiddish.
Visionner la conférence sur le site d’.
Dominique Frischer : colonies juives d’Argentine
Dominique Frischer : « Les colonies agricoles juives d’Argentine, du Brésil et des États-Unis créées à l’initiative du baron Maurice de Hirsch », enregistrée le 31 mars 2012. Écouter.
À partir de 1891, le baron Maurice de Hirsch consacra une partie de son immense fortune à l’émigration des Juifs d’Europe orientale et leur installation dans des colonies agricoles aux États-Unis, puis en Argentine et au Brésil.
Thème général de la saison Utopie du yiddish :
Dès le XIXe siècle, on élabora des projets dans le but d’installer les Juifs, majoritairement cantonnés aux professions intermédiaires et à l’artisanat, sur des terres qu’ils pourraient cultiver. Ces initiatives furent le fait d’un État (la Russie tsariste au XIXe siècle, l’Union soviétique dans les années 1920 et 1930), de philanthropes (le baron de Hirsch en Argentine) ou de mouvements émanant de la population juive elle-même (les kibboutz en Palestine, les territorialistes juifs en Australie, le projet avorté de la Frayland-lige au Surinam), et connurent des fortunes diverses.
מיט 50 יאָר צוריק : זוסמאַן סעגאַלאָוויטש
רעפֿעראַט פֿון יצחק ניבאָרסקי – פֿעברואַר2009
זען דעם רעפֿעראַט אויף אַקאַדעם
Meir Weintrater : le kibboutz
Meir Weintrater, « Drapeau rouge et étoile bleue : le kibboutz comme expérience communautaire en Eretz-Israel », enregistrée le 24 mars 2012. Écouter.
De leur préfiguration sous forme de hakhshores (fermes préparant à la vie agricole et communautaire) en Europe orientale, à leur réalisation en Palestine, devenue pour partie l’État d’Israël en 1948, les kibboutz furent un élément important du mouvement sioniste, proposant une vision idéalisée du « Juif nouveau ».
Thème général de la saison Utopie du yiddish :
Dès le XIXe siècle, on élabora des projets dans le but d’installer les Juifs, majoritairement cantonnés aux professions intermédiaires et à l’artisanat, sur des terres qu’ils pourraient cultiver. Ces initiatives furent le fait d’un État (la Russie tsariste au XIXe siècle, l’Union soviétique dans les années 1920 et 1930), de philanthropes (le baron de Hirsch en Argentine) ou de mouvements émanant de la population juive elle-même (les kibboutz en Palestine, les territorialistes juifs en Australie, le projet avorté de la Frayland-lige au Surinam), et connurent des fortunes diverses.
Rencontre avec Myriam Anissimov
Rencontre avec Myriam Anissimov, animée par Marianne Rubinstein, à l’occasion de la sortie de la biographie Vassili Grossman : un écrivain de combat (éd. du Seuil). enregistrée le 22 mars 2012. Écouter.
Rencontre avec Moshe Sakal
Rencontre avec Moshe Sakal à l’occasion de la sortie du roman Yolanda (éd. Stock), avec Marie-Pierre Grâcedieu et Valérie Zenatti, animée par Sharon Bar-Kochva et Gilles Rozier. Enregistrée le 21 mars 2012. Ecouter.
La rencontre est également accessible en vidéo sur le site d’
Philippe Boukara : D’autres terres promises ?
Philippe Boukara, D’autres terres promises ?, le 8 mars 2012. Conférence inaugurale. Écouter.
Philippe Boukara, « D’autres terres promises ? », conférence inaugurale de la saison Utopies du yiddish, enregistrée le 8 mars 2012. Écouter.
Thème général de la saison Utopie du yiddish :
Dès le XIXe siècle, on élabora des projets dans le but d’installer les Juifs, majoritairement cantonnés aux professions intermédiaires et à l’artisanat, sur des terres qu’ils pourraient cultiver. Ces initiatives furent le fait d’un État (la Russie tsariste au XIXe siècle, l’Union soviétique dans les années 1920 et 1930), de philanthropes (le baron de Hirsch en Argentine) ou de mouvements émanant de la population juive elle-même (les kibboutz en Palestine, les territorialistes juifs en Australie, le projet avorté de la Frayland-lige au Surinam), et connurent des fortunes diverses.
Conférence de Simon Epstein : 1930, une année dans l’histoire du peuple juif
Conférence de Simon Epstein à l’occasion de la sortie de son livre 1930 : une année dans l’histoire du peuple juif (éd. Stock), enregistrée le 9 février 2012. Ecouter.
Les accents du yiddish, par Yitskhok Niborski
A tsung on beyner, ou A tsing un bayner : les accents du yiddish, par Yitskhok Niborski, avec Rubye Monet et David Kurc, enregistrée le 14 janvier 2012. Ecouter
Philippe Forest : La Cendre des cerisiers
Philippe Forest lit La Cendre des cerisiers puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 24 novembre 2011. Écouter la version audio. Visionner sur le site de remue.net.
Que ce soit à travers le Japon de Sarinagara ou l’exploration du XXe siècle dans Un Siècle de nuages, Philippe Forest aborde dans ses romans le point de rencontre entre perte individuelle et malheur collectif.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
Laurence Werner David : Déposséder et user du destin d’autrui
Laurence Werner David lit son texte Déposséder et user du destin d’autrui puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 10 novembre 2011. Écouter ou visionner sur le site de remue.net.
Parallèlement à l’exploration des troubles de l’identité dans ses romans, Laurence Werner David travaille à un essai sur les possibles et impossibles de la fiction face aux catastrophes collectives.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
Dominique Dussidour : la conjugaison des anges
Dominique Dussidour lit son texte La Conjugaison des anges avec la participation de Laurent Grisel puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 13 octobre 2011 (en dialogue avec Cécile Wajbrot). Visionner sur le site de remue.net.
Dans sa trilogie romanesque Dont actes, Dominique Dussidour aborde ce que deveiennent les histoires individuelles à travers les constructions difficiles et les destructions brutales en cours dans le monde contemporain.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
Gilles rozier : franchir le Sambation
Gilles Rozier lit son texte Franchir le Sambation puis dialogue avec Cécile Wajsbrot. Rencontre enregistrée le 22 septembre 2011. Écouter ou visionner sur le site de remue.net
Une exploration des territoires des langues et des zones d’ombre de l’Histoire — indivuduelle ou collective. D’un pays sans amour, son roman paru en septembre 2011, dit-il, « tourne autour de la Destruction sans tomber dedans ».
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction
Dans le cadre du programme des résidences d’écrivains en Île-de-France, l’écrivaine Cécile Wajsbrot a passé dix mois en résidence à la Maison de la culture yiddish. Elle a conçu et animé neuf rencontres avec des auteurs contemporains sur le thème Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, en proposant aux intervenants et au public la réflexion suivante :
Réfléchir ensemble à ces notions : la catastrophe, l’écart entre témoignage et fiction, l’autorisation à la fiction pour traiter d’événements dont le témoignage seul semble pouvoir rendre compte. Avec, en archétype, les camps d’extermination mais aussi le recours à d’autres catastrophes, même si elles ne furent pas aussi radicales. Tout cela à travers la littérature.
La séance s’ouvrira sur la lecture d’un texte écrit spécialement pour cette occasion et se poursuivra par un dialogue.
Rencontre avec Pierre Assouline
Rencontre avec Pierre Assouline autour de son livre Vies de Job (éd. Gallimard) le 14 mai 2011 (modérateur : Gilles Rozier). Écouter
Rencontre avec Robert Bober
Rencontre avec Robert Bober autour de son livre On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux (éd. POL) le 27 novembre 2010 (modératrice : Florence Noiville). Écouter
Annette Wieviorka en dialogue avec Yitskhok Niborski
Historienne de renom et petite-fille de l’écrivain yiddish Wolf Wieviorka, l’historienne Annette Wieviorka raconte ses engagements intellectuels et leurs racines. Conférence enregistrée le 19 octobre 2010. Écouter
Présentation du livre de Zosza Szajkowski, La langue des Juifs du Pape
Présentation du livre de Zosza Szajkowski, La langue des Juifs du Pape (éd. Vent terral), avec son traducteur Michel Alessio le 5 octobre 2010 (modérateur : Gilles Rozier). Écouter
La revue Plurielles
Présentation de la revue Plurielles le 2 juin 2010. Écouter
Rencontre avec Jean-Claude Grumberg
Rencontre avec Jean-Claude Grumberg autour de son livre Mon père inventaire (éd. du Seuil) le 27 mars 2010 (modérateur : Gilles Rozier). Écouter
Yankev Glatshteyn
Ven Yash iz gekumen
29.03 L’atelier cuisine Tam gan-eydn
Le goût du paradis • Tam gan-eydn
Que serait la culture yiddish sans le Tam, la saveur de sa cuisine ?
L’atelier de cuisine yiddish se propose de transmettre la cuisine familiale ashkénaze, son goût, ses tours de main, ses trucs et astuces, son vocabulaire, tout ce que l’on n’apprend pas dans les livres.
Dans cet atelier ouvert à toutes et à tous, on parle français ou yiddish à sa guise. Et tout se termine par la dégustation des plats préparés.
Dimanche 29 mars de 10h à 13h
Préparons Pessah
Cuisiner ensemble, partager, retrouver et transmettre les gestes, traditions , les tours de main de la cuisine yiddish.
Atelier animé par Régine Nebel avec Alain Taubes, auteur de Cuisine yiddish (éditions L’Archipel), et Jean Zilberman du restaurant Pitchi poï.
Au menu : matse bray, boulettes de poisson et macarons.
P.A.F : 30€. Adhérents 25€. Réservation obligatoire.
Musique klezmer : les Klezmorimlekh
Atelier de musique klezmer les Klezmorimlekh
Dimanches de 11h à 13h (sauf exceptions)
Dirigé par Marthe Desrosières.
Ouvert aux instrumentistes à partir de 10 ans et ayant trois ans de pratique de leur instrument, cet atelier propose d’étudier les grands standards de la musique klezmer et de constituer un répertoire en vue de représentations publiques.
La musique klezmer est présente lors des festivités et mariages juifs d’Europe de l’Est depuis le Moyen Âge.
N’hésitez pas à en parler autour de vous ainsi qu’à tou(te)s vos ami(e)s musicien(ne)s !
Au plaisir de vous retrouver pour une merveilleuse nouvelle saison klezmer !
Klezmerement vôtre,
Marthe
Les participants sont répartis comme suit : groupe Do intermédiaire et groupe Ré avancé.
Pour information, contacter Marthe Desrosières : marthe@yiddishweb.com
Septembre – décembre 2020 :
Groupe DO : 13 septembre, 18 octobre, 8 et 29 novembre
Groupe RÉ : 4 octobre, 1 et 22 novembre, 6 décembre
Groupe DO et RÉ : 13 décembre (avec la Kindershul, fête de Khanuke)
P. A. F. : 250 € (15 rencontres de 2 heures).
L’adhésion à la Maison de la culture yiddish est obligatoire pour participer à l’atelier.
S’inscrire
Les personnes rencontrant des difficultés financières peuvent demander l’attribution d’une bourse : stipendyes@yiddishweb.com